Saturday 24 May 2008

"A Canteen for every Primary School". Discuss....

SCHOOL MEALS IN PRIMARY SCHOOLS AS A MEANS OF AGRICULTURAL DEVELOPMENT AT THE LOCAL LEVEL

As well as giving you another French lesson, this is a good example of the kind of joined-up, ambitious planning document that comes from Kigali. If this proposal were to come off, it would result in a huge improvement in the well being of our rural communities here in Muhanga.

To put this in perspective, of my 72,320 primary school children in Muhanga, only around 200 have a school meal at lunchtime and many of the poorest have nothing at all to eat at mid-day.


Extract from “La Nouvelle Relève” du 12 mai 2008.

« Les cantines Scolaires dans l’amélioration du niveau de vie des populations »

L’éducation est considérée par le Gouvernement Rwandais comme une priorité des programmes de lutte contre la pauvreté. L’objectif no 1 de développement du millénaire consiste à éliminer, d’ici 2015, la faim et la malnutrition de 30% de la population en augmentant la production, l’accès et l’utilisation des nourritures nutritives dans les ménages, et en améliorent le statut alimentaire des femmes enceintes, des mères nourricières et des enfants de bas âges.

C’est dans cette perspective que le Ministère de l’Education en collaboration avec les partenaires, entre autre le MINAGRI, MINALOC, PAM, FAO, l’UNICEF…. Veut développer un programme national d’alimentation scolaire. Ce programme va couvrir deux aspects principaux : l’alimentation scolaire et le développement intégré visant l’autosuffisance des écoles et l’amélioration des conditions de vie de la population environnant l’école.

Dans son discours, Madame la Représentante du PAM, a signalé que l’objectif principal est d’accroître la capacité nationale à exercer leurs compétences et les rendre capables d’assumer la maîtrisage de l’ouvrage du processus de pérennisation des cantines scolaires afin de pouvoir encadrer et aider les communautés villageoises qui le souhaitent à s’approprier le fonctionnement de leur cantine scolaire, à la fois dans son approvisionnement et son mode de gestion.

« Changeons la façon de faire et de voir les choses » a dit Justin Nsengiyumva, Secrétaire Général du Ministère d’Education. « Nous devons apprendre à nos enfants et à leur permettre de savoir tout ce qui concerne l’agriculture et l’élevage. Nous devons aussi les préparer à s’autogérer afin d’éviter la mauvaise habitude, celle d’attendre toujours les aides extérieurs. Cela les aidera plus tard à se prendre en charge » a-t-il ajouté.

Les parents doivent être impliques dans ce programme. Ils devraient gérer eux-mêmes ces cantines afin que les écoles puissent s’autogérer.

Le Secrétaire Général a expliqué que le programme changera les attitudes des parents et des enfants. Il donnera aussi du travail aux gens environnants.

Le but principal du programme national intégré d’alimentation scolaire est d’améliorer le niveau et la qualité de vie des populations dans le cadre d’un développement local fondé sur le processus de pérennisation des cantines scolaires en faisant de l’école un vecteur du développement local.

Dans ce but, on s’attachera plus particulièrement à :
Promouvoir le développement et l’auto suffisance des cantines scolaires ;
Renforcer les mécanismes et les dispositifs et outils d’intervention permettant d’impulser une dynamique de planification décentralisée et participative, en articulation avec le processus de décentralisation en cours avec une attention particulière au Secteur/Umurenge /Umugudugu comme échelon le plus proche ;
Promouvoir le développement des activités agro-vétérinaires sur les terrains des écoles dans le but d’aider les enfants à devenir les fermiers de demain, et de contribuer à l’autofinancement des écoles ;
Améliorer le taux de scolarisation et de rétention dans l’enseignement primaire ;
Réduire la prévalence de la malnutrition et d’infestation intestinale chez les enfants de l’enseignement primaire ;
Inciter les communautés à l’intensification de la production vivrière en créant et/ou en renforçant les circuits de commercialisation des produits locaux.

No comments: